Vous n’avez pas encore prévu vos vacances ? Et si cette année elles étaient écoresponsables ? Cette année, Ludik Énergie vous propose de sortir des sentiers battus et d’explorer une autre manière de vivre les vacances : le vélotourisme. Avec les 20 755 km de véloroutes françaises, vous avez de quoi faire ! Voici un petit tour d’horizon des motivations des habitués, quelques conseils pour éviter les galères et des idées de destination. En route !
À chacun ses (bonnes) raisons
La prise de conscience écologique et le besoin de déconnexion favorisent les « slow vacances », c’est-à-dire une façon alternative de penser le voyage. Il s’agit de prendre son temps, d’apprécier ce qui est à portée de soi, de se ressourcer en profitant de la nature… Le vélo est le mode de transport idéal pour se centrer sur l’essentiel et partir à l’aventure à peu de frais.
Le témoignage de Philippe
Philippe, retraité de 65 ans, est adepte de cyclotourisme. Avec sa compagne, ils sont partis plusieurs fois à vélo. Leur première expédition s’est faite sur la ViaRhôna :
« On avait envie de tester un autre mode de vacances, de prendre le temps, de se détacher de la course du quotidien. On voulait se sentir libres. »
Le témoignage de Magali
Magali, quant à elle, est partie avec son compagnon et leurs deux filles de 6 et 11 ans. Elle est orthophoniste, lui infirmier. Leur vie professionnelle est très prenante. Pendant l’année, ils courent souvent après le temps. Alors, pour eux, les vacances à vélo, c’est une bonne solution pour ralentir :
« Pour nous, c’est vraiment l’idée de couper du quotidien, de partir avec un minimum de choses et donc un minimum de contraintes. Dans l’année, on est assez peu disponibles pour les enfants. Alors, en vacances, notre besoin c’est avant tout de nous recentrer sur la cellule familiale, de n’avoir aucune autre chose à faire que d’être ensemble. On roule et on discute en pédalant. C’est vraiment du temps de qualité en famille. »
Magali apprécie aussi beaucoup ces vacances, parce qu’elles laissent libre cours à la créativité, permettent de se rapprocher de la nature et de profiter de joies simples :
« Les filles posent beaucoup de questions sur les fleurs, les arbres, les oiseaux… Comme nous partons très peu chargés, nous nous amusons avec ce qui nous entoure : des feuilles, des morceaux de bois… Le soir, dans la tente, nous faisons des ombres chinoises. C’est le moment idéal pour oublier les écrans ! »
Les bonnes surprises
Elle se souvient également d’une étape où rien ne s’est passé comme prévu : la journée était trop longue, ses filles étaient épuisées. La famille a donc décidé de s’arrêter avant le camping avec piscine spécialement prévu pour les enfants ce soir-là :
« À la dernière minute, on a trouvé un camping chez l’habitant avec un jardin merveilleux, une fontaine… La propriétaire était adorable, elle nous a préparé du thé glacé. Un petit coin de paradis ! »
Avec le vélotourisme, les vacances sont donc idylliques ? Oui, à condition d’accepter les imprévus et d’être bien équipé et bien préparé.
Quelques conseils pour des vacances sereines
? « Quand on partait de bon matin,
Quand on partait sur les chemins,
À bicycleeeeeette… » ?
Ça a l’air tellement simple en chanson ! Pour voyager dans de bonnes conditions, quelques précautions s’imposent tout de même.
L’itinéraire
La préparation de l’itinéraire doit prendre en compte l’âge des enfants et la condition physique des participants. Pour leur première expédition, Magali et sa famille sont parties de Rennes (35) pour se rendre à Pénestin (56). Ils ont parcouru 160 km en 5 jours.
Si vous le pouvez, prévoyez des étapes pas trop longues afin de flâner, de profiter des paysages, de visiter un site culturel ou touristique en chemin, de vous arrêter sur les marchés pour déguster les produits locaux…
Philippe, sportif sans enfant, prévoit des étapes de 60 km en moyenne. Son plus long périple a duré 12 jours pour près de 1 000 km parcourus. Pour vous aider à définir votre parcours, France Vélo Tourisme fournit des descriptifs d’itinéraires : kilométrage, type de voie (verte ou traditionnelle), dénivelé… Il y en a pour tous les goûts ! Et pour planifier vos étapes, vous pouvez miser sur le label Accueil vélo. Il vous garantit de vous arrêter dans un établissement :
?Situé à moins de 5 km d’un itinéraire vélo,
?Disposant d’équipements spécifiques,
?Et proposant des services adaptés : conseils, météo, transfert de bagages, lessive…
L’équipement
Avant de vous lancer, vous devez aussi penser à votre équipement. Il vous faut bien entendu un bon vélo et prévoir sa révision avant le départ. Vous vous munirez aussi de matériel de réparation : chambres à air de rechange, kit crevaison, clé multifonction… Avant son premier voyage, Philippe avait pris soin de s’autoformer pour les réparations mécaniques. Mais, le deuxième jour, sa chaîne s’est cassée.
« Le seul truc que je n’avais pas étudié, c’était justement comment réparer une chaîne. On a marché pendant environ 1 km jusqu’à un petit village perdu dans l’Ain. On s’est arrêté à la boulangerie pour demander de l’aide. En 5 minutes, tous les gens qui venaient acheter du pain s’y sont mis. Un attroupement d’une dizaine de personnes cherchait des solutions avec nous et passait des coups de fil. Finalement, le fils d’un ancien réparateur de vélo nous a aidés. »
Avec le vélotourisme, les galères peuvent se transformer en de beaux élans de solidarité !
La sécurité
Vous devez aussi penser à votre sécurité et vous munir :
? D’un casque bien réglé par cycliste
? D’une trousse de secours et de crème solaire
? D’aliments énergétiques et d’eau
Enfin, la vigilance s’impose sur les routes. Les cyclistes sont aussi soumis au Code de la route et le site de la Sécurité routière détaille les équipements obligatoires.
Où partir ?
Les itinéraires sont nombreux et très variés. Pour vous donner des idées, Ludik Énergie en a sélectionné trois.
En Bretagne
Vous pouvez suivre La Vélomaritime. C’est un itinéraire de 1 500 km sur le littoral qui part de Roscoff pour se terminer à la frontière belge. Vous passez par la Côte de Granit Rose, le Mont-Saint-Michel, les plages du débarquement, les falaises d’Étretat, la Baie de Somme… Vous pouvez n’en faire qu’une petite partie et même prévoir un itinéraire de phare en phare. Et pour des vacances encore plus écoresponsables, sur votre trajet vous trouverez le moyen de recharger votre téléphone sur les bornes ILO by Ludik Énergie à Lannion, Cherbourg-en-Cotentin, Deauville et Fécamp. Il suffit de pédaler pour produire de votre propre électricité !
Le long d’un fleuve
Si vous préférez les eaux calmes, vous pouvez parcourir la Loire à vélo. Le tracé suit le fleuve sur 900 km. Là encore, vous pouvez ne réaliser qu’une partie de l’itinéraire et choisir, par exemple, de passer 8 jours entre Blois et Saumur. En chemin, vous pourrez visiter le château royal de Blois, le château Renaissance d’Amboise, des caves de producteurs locaux de vins de Loire, le château de Vallandry et ses jardins à la française… À proximité de la Loire, vous trouverez des bornes ILO à Nantes, Angers et Tours.
À l’étranger
Enfin, si vous voulez franchir les frontières, il est possible d’emprunter les EuroVélo qui vous permettent de voyager à travers l’Europe. Vous pouvez traverser la Manche sur l’Avenue Verte Paris-Londres, emprunter la Scandibérique qui part de la Norvège pour arriver en Espagne ou encore la Véloroute de la Méditerranée qui va de l’Espagne jusqu’à la Grèce.
Quel que soit votre choix, vous n’êtes pas près d’oublier vos vacances ! Philippe confirme :
« Ce qui nous plaisait surtout, c’était le rythme. C’étaient vraiment de belles vacances ! C’était tellement bien que je m’imaginais bien vivre comme ça toute l’année… »
L’énergie humaine, c’est bon pour votre porte-monnaie, pour votre santé et pour la planète ! Alors convaincu par le vélotourisme ?